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News culture Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !
Profil de Sengsunn,  Jeuxvideo.com
Sengsunn - Rédaction jeuxvideo.com

Crunchyroll diffuse depuis plusieurs semaines déjà Chainsaw Man, dernier anime du studio d’animation le plus populaire du moment : MAPPA. À l’origine, Chainsaw Man est un manga écrit et dessiné par Tatsuki Fujimoto, véritable enfant terrible du shonen contemporain, auteur au style explosif, nerveux et absolument grisant. Focus sur un mangaka détonnant sur le paysage d’un genre surreprésenté. Garanti sans spoilers.

36 199 vues

“Héros du chaos”. Voilà le surnom donné à Tatsuki Fujimoto par Frederico Anzalone, commissaire chargé de sa rétrospective lors de la dernière édition du festival d'Angoulême au cours de laquelle le jeune mangaka était mis à l’honneur. Si aujourd’hui le grand public le connaît très certainement grâce à Chainsaw Man, l’auteur de seulement 29 ans s’est bâti une solide carrière avec Fire Punch, sa série précédente, mais également plusieurs one-shots tous aussi brillants les uns que les autres.

Avec Chainsaw Man, Tatsuki Fujimoto revisite le shonen à grands coups de tronçonneuse, d’humour cradingue et de motivations douteuses avec une intrigue dense, survoltée où se mêlent avec brio des genres tels que l’action, la comédie, le thriller politique et la romcom. Si Chainsaw Man "s'inscrit" dans le genre du shonen, il faut comprendre que le récit de Tatsuki Fujimoto s'éloigne fortement du modèle établi par des géants comme Dragon Ball en son temps, ou par les membres du Big Three - Bleach, One Piece et Naruto. Une distance que la série doit en grande partie à son protagoniste.

Sommaire

  • Un héros qui n'en est pas un
  • Une maîtrise du mélange des tons
  • Un travail complet

Un héros qui n'en est pas un

Au milieu des oeuvres qui font vivre aujourd'hui le genre numéro un du manga, comme Demon Slayer, Jujutsu Kaisen ou My Hero Academia pour ne citer qu'elles, Chainsaw Man fait figure de mauvais élève. Presque iconoclaste, Tatsuki Fujimoto a pris un malin plaisir à exploiter les bases du shonen pour mieux les démonter et proposer un manga baroque, à l'orée des genres, qui n'a de cesse de se réinventer lui-même pour mieux surprendre le lecteur, quitte à le laisser sur la touche d'un chapitre à l'autre. La première idole à tomber, c'est celle du héros.

Dans Chainsaw Man, nous suivons Denji, un jeune orphelin qui doit régler l'énorme dette de son défunt père à ses créanciers véreux. Accompagné par Pochita, un petit chien démon-tronçonneuse, Denji accepte tous les jobs, quitte à affronter d'autres démons ou même vendre ses propres organes pour régler sa dette. C'est lorsqu'il est trahi par ses "employeurs" et laissé pour mort qu'il fusionne avec Pochita et devient Chainsaw Man, une créature ni vraiment homme, ni vraiment démon, qui tronçonne tout sur son passage et fait frissonner quiconque se dresse sur son chemin.

Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !

Sur le papier, l'univers du manga n'a rien à envier aux classiques du genre. Une base solide propice aux affrontements dantesques, un héros naissant qui obtient des pouvoirs hors du commun, une équipe de personnages opposés... jusqu'ici, les cases sont bien cochées. Mais quand Denji commence à se révéler, le lecteur/spectateur se rend vite compte qu'il n'a pas affaire à un shonen traditionnel. Bien loin du héros s'entraînant sans relâche pour devenir le meilleur et sauver le monde, Denji lui entretient des aspirations moins honorables, et se contentera... de vouloir manger des tartines et toucher des seins. Une caractérisation qui reflète davantage la jeunesse contemporaine selon l'auteur.

Quand on observe la jeune génération actuelle, ils sont un peu comme ça. Ils ne cherchent pas à avoir un salaire très élevé. Ils se contentent de 150.000 yens par mois. Ils cherchent à vivre de manière simple, au jour le jour. Je ne les critique pas. Je trouve ça très bien de vivre comme ça. C’est pour cette raison que j’ai créé le personnage de Denji, dont l'ambition est extrêmement médiocre. - Tatsuki Fujimoto, pour BFMTV.

On s'éloigne alors largement du récit initiatique du héros de shonen aux grandes ambitions. Dans Chainsaw Man, combattre et s'entraîner sont des corvées, sauver l'humanité importe peu, et finalement, seul son confort personnel vaut la peine d'affronter les plus grandes menaces. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il y a dans le manga une "base" shonen, un univers shonen avec lequel Denji, un protagoniste qui n'a rien du modèle shonen, entre en résonance et vient perturber tout l'équilibre du genre. Il suffit d'assister à la rencontre entre notre héros et Aki, un protagoniste qu'on pourrait presque confondre avec Sasuke, qui se retrouve malmené par Denji et ses coups bas, pour comprendre cet enjeu. Mais là aussi où Chainsaw Man surprend et va plus loin, c'est dans sa capacité à jongler avec les genres d'un chapitre à l'autre. Un goût pour le mélange des tons et le plot twist que l'auteur doit sans doute à sa passion pour le cinéma.


Une maîtrise du mélange des tons

Avec son manga phare, Tatsuki Fujimoto transgresse la règle du un shonen/un genre, aussi relative soit-elle, pour construire son récit autour d'une tonne d'univers. Des combats où l'hémoglobine coule à l'hectolitre comme dans un slasher ultra-gore, de l'humour gras et de la romcom tout droit sortis d'un teen movie, des conflits politiques sur fond d'espionnage et de tentative d'assassinats empruntés au thriller. Cette inclination pour l'intergénéricité, Tatsuki Fujimoto la doit sans nul doute à son amour pour le cinéma, et plus particulièrement pour le cinéma coréen. À l'époque de Fire Punch, l'auteur revendiquait déjà une inspiration forte du côté du cinéma coréen, à l'image de films comme Old Boy, Memories of Murder ou encore The Chaser, qu'il citait directement.

J'ai toujours voulu rendre hommage aux films coréens à travers un manga. Je pense notamment au film The Chaser(...) On dit souvent qu'il est difficile de décrypter les intentions des réalisateurs coréens. Il faut regarder leurs oeuvres jusqu'au bout pour le découvrir, dans les derniers instants. Cela a beaucoup influencé ma manière d'écrire. - Tatsuki Fujimoto, interview croisée avec Hiroaki Samura, Fire Punch Tome 5, Kazé.

Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !

Le cinéma coréen contemporain est reconnu pour sa tendance à mêler de nombreux tons, plus que des genres, passant ainsi brusquement du rire aux larmes en un battement de cils. Et c'est justement cette notion que l'on retrouve dans le travail de Tatsuki Fujimoto. Chainsaw Man n'a de cesse de passer d'un genre à l'autre, de jongler et de mélanger les tons à la fois pour adopter un rythme sans temps mort, qui tient toujours en haleine avec des rebondissements à la pelle, mais aussi pour expérimenter, aller là où les autres ne vont pas et s'offrir une singularité rare sur le paysage du shonen.

Si les différents arcs introduisent constamment une nouvelle menace contre laquelle Denji et son équipe vont devoir lutter (à l'instar du shonen classique encore une fois), le récit va systématiquement passer par des étapes inattendues, des révélations nouvelles et des retournements de situation qui vont finalement emmener le lecteur vers un dénouement insoupçonné. Le développement de Makima, la supérieure de Denji et principale love interest, en est un parfait exemple.

Alors que Chainsaw Man correspond probablement à l'aboutissement d'une recette singulière, il faut comprendre que le travail de Tatsuki Fujimoto ne s'arrête pas là. Avec Fire Punch, ce sont là les prémices d'un style propre et bien défini, qui a aussi eu le temps de se développer avec les nombreux one-shots que l'auteur a rédigé entre deux chapitres de ses séries.


Un travail complet

Avant Chainsaw Man, il y avait Fire Punch, une série dans laquelle on retrouvait déjà un semblant de ce qui allait devenir le style si singulier de Tatsuki Fujimoto, et avec laquelle l'auteur a pu s'essayer au mélange des tons. Cette fois-ci avec un récit post-apocalyptique croisant mutants façon X-Men et cultes religieux. Le tout est sans doute moins abouti que Chainsaw Man, et surtout beaucoup plus sombre, mais l'oeuvre permet au moins de saisir un grand nombre des enjeux qui tiennent à coeur à l'auteur. Sa passion pour le cinéma transparaissait d'ailleurs plus explicitement au sein de Fire Punch, notamment avec le personnage cinéphile Togata, qui souhaite absolument réaliser un film sur Agni, le protagoniste pour lequel l'humanité restante commence à vouer un véritable culte.

Plus terne, plus lente et dessinée avec un trait certainement moins habile que par la suite, Fire Punch reste néanmoins une série qui possède un caractère propre, qui exprime l'envie du mangaka de s'émanciper des conventions, et qui annonçait la petite bombe que Tatsuki Fujimoto allait faire exploser sur le monde des shonens. Mais c'est aussi et surtout avec ses one-shots que l'auteur a pu expérimenter, perfectionner son style et partir en quête d'émotions nouvelles.

Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !

Il y a d'abord les deux recueils proposés actuellement par Kazé, qui réunissent les histoires courtes de l'auteur dessinées entre ses 17 et ses 26 ans, et qui offrent un regard synthétique sur la progression de Tatsuki Fujimoto, mais qui permettent également au lecteur de découvrir brièvement les différentes facettes du travail du mangaka, sa capacité à manier les émotions avec des histoires qui accrochent instantanément. Des situations absurdes où se croisent sci-fi, fantasy, romance et action, avec des personnages hauts en couleur et une jeunesse incertaine, en proie au deuil et aux affres de la vie. On retrouve en grande partie dans ces histoires les genres et les thèmes qui traversent les séries principales de Tatsuki Fujimoto.

Le rire, la tristesse, l'empathie ou la colère, Tatsuki Fujimoto cherche à transmettre des émotions et y est parvenu avec plus ou moins d'adresse au cours de sa carrière, mais n'aura eu de cesse de parfaire ses capacités, à la fois pour le crayon et la narration, au cours du temps. C'est ce dont témoignent parfaitement ces deux derniers one-shots - Look Back (publié chez nous) et Goobye, Eri (qui arrive le 18 janvier prochain). Des récits poignants, véritables odes à la création, où s'expriment les joies et les peines humaines. À seulement 29 ans, Tatsuki Fujimoto s'est forgé une solide réputation grâce à une oeuvre complète qui revêt de nombreux visages. Et ce n'est pas près de se terminer. L'auteur a signé l'été dernier Just Listen To The Song, un one-shot très court en collaboration avec Oto Toda. Actuellement, Tatsuki Fujimoto nous concocte aussi la partie 2 de Chainsaw Man, dont les premiers chapitres ont été publiés, tandis que les suivants devraient sortir chaque mardi, juste avant l'épisode de la semaine.

Chainsaw Man : l'auteur casse les codes de One Piece, Dragon Ball et c'est trash !

Avec Chainsaw Man, Tatsuki Fujimoto a frappé un grand coup sur le shonen, prêt à déstabiliser les fondations inébranlables du genre. Avec un protagoniste aux antipodes des parangons que sont Goku, Naruto, Luffy et Ichigo, et un récit aux mille facettes qui accroche le lecteur aussi bien qu'il peut le perdre, Chainsaw Man fait aujourd'hui partie de ses oeuvres inclassables, qui tentent presque autant de se fondre dans le moule des conventions que de le faire éclater. Comme le disait très bien le mangaka Hiroaki Samura au cours son interview croisée avec Tatsuki Fujimoto : "il y a deux catégories de lecteurs. Ceux qui se demandent comment l'histoire va évoluer, et ceux qui sont à la recherche d'une structure et de repères plus cohérents". Dans ce sens, Chainsaw Man saura autant piquer les lecteurs les plus curieux, comme laisser sur le carreau celles et ceux à la recherche d'un shonen aux codes parfaitement déroulés. Reste qu'il serait dommageable de s'arrêter à cette série, tandis que le travail de Tatsuki Fujimoto recèle d'histoires hilarantes, touchantes, et profondément passionnantes.


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Commentaires
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lulu-pingoo lulu-pingoo
MP
Niveau 54
le 28 nov. 2022 à 09:52

j'arrête pas d'entendre parler de ce truc il va peut être falloir que je m'y mette pour voir ce que ça donne un peu

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